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Histoire d’une fausse accusation

Violence conjugale 2

Violence conjugale:

les hommes culpabilisés


Les JT de France 2 et TF1 de dimanche soir 28 octobre ont fait un reportage sur une mini-manif contre la violence conjugale, initiée par Nadine Trintignant.


Sur TF1, Claire Chazal annonce sans sourciller: "1 femme sur 5 subit de la violence conjugale". Il s'agissait de la violence conjugale avec passage à l'acte physique comme les images le montrent. D'où vient ce nouveau chiffre d'1 femme sur 5? Mystère, aucune source n'est citée. Sur le site de TF1, un petit bémol: "1 femme sur 5 est ou SERA victime...".


Je rappelle que l'analyse détaillée des chiffres officiels de l'atteinte aux personnes en France montre qu'environ 7 personnes sur 100 sont victimes de voies de faits ou de menaces. Ce chiffre comprend les hommes et les femmes, ainsi que les menaces sans voie de faits. Tous décomptes faits, et en ajoutant un pourcentage d'actes non dénoncés à la police, on arrive à 2 à 3 % de femmes victimes de voies de fait par leur conjoint, et 1 à 2 % d'hommes par leur conjointe.


Nadine Trintignant demande de durcir la loi contre les hommes violents. Pas un mot bien sûr sur les femmes violentes. On rappelle le chiffre d'une femme tuée tous les 4 jours en France en 2005 par son conjoint. On passe sous silence le chiffre d'un homme tué par sa conjointe tous les 14 jours. En Suisse, pour mémoire, 30% des morts par violence conjugale sont des hommes.


Le but de chiffres délibérément faux et amplifiés par des journalistes qui ne font pas leur travail de vérification est de criminaliser toujours plus les hommes et d'obtenir des fonds pour les associations féministes extrêmistes. Cela marche, comme le montre le reportage de France 2: l'acteur Thierry Lhermitte parle des chiffres effrayants, et le réalisateur Patrice Leconte dit à la caméra:


                                   "J'ai honte d'être un homme."


Et voilà, la honte, et la culpabilité qui en découle, ont empoisonné l'esprit des hommes. Pas étonnant que la moindre accusation contre un homme soit automatiquement amplifiée et crédibilisée. Moi, je ne m'identifie pas aux hommes violents, je n'ai pas honte d'être un homme; et je n'identifie pas toutes les femmes comme étant violentes ou fausses accusatrices. Je ne demande pas aux femmes d'avoir honte, je ne demande pas de lois de genre contre les femmes, car les lois de genre sont le début du fascisme.


La France radicale-féministe a son héroïne en la personne de Marie Trintignant, aussi triste et terrible qu'ait été cet événement. Les hommes de Suisse devraient avoir comme héros le Russe tué par sa femme de 40 coups de couteaux à Genève, ou d'autres qui ont été assassinés par leur conjointe ces dernières années.


Plus sérieusement, cela suffit d'instrumentaliser cette problématique. Il y a des hommes et des femmes violent-e-s. Chaque cas doit être analysé, et l'on doit comprendre ce qui, dans les mots et les attitudes d'une femme ou d'un homme, peut pousser son ou sa conjointe à une telle extrêmité si l'on veut vraiment trouver des solutions préventives. J'en ai assez jusqu'à la nausée de ce manichéisme simpliste et populiste "hommes salauds-femmes victimes".


Je sais trop bien ce qu'il en découle.

VIOLENCES CONJUGALES EN FRANCE


L'Observatoire National de la Délinquance en France a publié son enquête 2007 de victimisation. Il ressort que 3% (5/8èmes des victimes) des femmes subissent la violence de leur conjoint, et 1,7% (3/8èmes des victimes) des hommes subissent la violence de leur conjointe. Les atteintes physiques sont plus importantes chez les femmes que chez les hommes. Notons aussi que dans les agressions hors ménages, 20% des femmes sont agressées par une autre femme.


http://www.inhes.interieur.gouv.fr/fichiers/OND_Synthserapport07.pdf


Qu'a-t-on observé dans les médias? Qu'en octobre, TF1 annonçait que 20% des femmes subissaient la violence de leur mari (Amnesty Belgique avait été jusqu'à 60% il y a 2 ans...). Ce chiffre est donc clairement faux. Autre observation: les médias n'ont parlé que des femmes victimes, et PAS DU TOUT des hommes. Et le Premier ministre a débloqué 10 millions d'€ pour les femmes battues - mais rien pour les hommes battus.


La thèse des féministes marxistes selon laquelle la violence est liée au genre, et donc aux hommes quasi exclusivement, est donc totalement fausse. On retiendra que le sort des hommes battus n'intéresse personne, que cela doit être normal puisqu'on a tellement pris l'habitude de taper sur les hommes. Ceux-ci minimisent d'ailleurs leur état: un homme ne peut être victime, il ne dénonce donc presque pas et de plus à qui en parler sans se faire tourner en ridicule?


Précisons que cette enquête ne vise que les adultes. La pédophilie féminine sur les enfants, ou la maltraitance contre les enfants qui est majoritairement le fait des mères (voir les rapports de la SNATEM/Allo 119), ne sont pas incluses. Ni les agressions pénales comme les fausses accusations (de 50% à 75% selon les cas et les régions).


La propagande féministe continue de criminaliser les hommes uniquement, alors que de nombreuses femmes sont aussi violentes que les hommes. Ce qu'il faut retenir est que la violence et la souffrance n'ont pas de sexe et que la criminalisation systématique des hommes - comme la victimisation systématique des femmes - produit des biais dans les médias, les organismes sociaux et la Justice.


C'est ainsi qu'un homme devant les Tribunaux est forcément, automatiquement, le salaud, et qu'une femme a toujours raison. Les dégâts que font ces biais dans la vie des hommes sont considérables - je suis bien placé pour le savoir.