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Histoire d’une fausse accusation

Des médecins dérapent

 

La plaignante avait joint à sa plainte trois attestations médicales, deux de médecins et une d'une psychologue, pour charger le bateau! Ces praticiens ont commis des attestations médicales abusives. Ils ont été dénoncés à la Commission de Surveillance des Professions médicales, qui ont donné raison à John Goetelen.


Un médecin écrit dans son attestation:


  1. "J'ai pu constater un état de stress post-traumatique lié à un abus psychologique et sexuel survenu dans le cadre d'une relation avec un naturopathe..."


  2. "Cette personne est clairement identifiée."


  3. "La confrontation avec l'abuseur..."


Quelle est l'erreur? Un médecin ou un psychologue n'a pas le droit de reprendre les affirmations de son patient à son propre compte, car c'est comme s'il avait été lui-même témoin de la chose. Tout au plus peut-il écrire: "Selon la patiente, ce serait dû à..." C'est un élément basique de toute attestation médicale. Un exemple simple fera comprendre l'abus du médecin. Imaginons que vous vous blessiez le bras en tombant. Vous courrez en larmes chez un médecin et lui dites que c'est votre voisin qui vous a agressé. Le médecin, s'il reprend vos affirmations à son compte, écrira sur l'attestation : «Blessure causée par son voisin» alors qu'il n'a rien vu par lui-même. Vous pouvez donc tranquillement aller déposer plainte contre le voisin sur la base de cette attestation. C'est la porte ouverte à tous les abus.


L'Association des Médecins a confirmé cette faute professionnelle :


  1. «Le principe de base pour le médecin est de ne tenir compte que de ce qu'il constate objectivement. Si des faits concernant le cas, ou d'autres éléments par exemple concernant la famille ou la profession du patient lui sont rapportés par ce dernier, le médecin doit le mentionner et ne pas les prendre à son compte.»

  2.  

Vous pouvez chercher sur tous les sites médicaux du monde, cette règle évidente est la même partout. La secrétaire générale du Département de la Santé est elle aussi formelle :


  1. «Attestations médicales : les psychologues comme les médecins ont l'obligation de ne mentionner que ce qu'ils peuvent constater par eux-mêmes.»


Une psychologue a également dérapé:


  1. "Madame ... présentait alors tous les signes d'une personne ayant été victime de manipulation psychologique et sexuelle, par une personne plus âgée qu'elle..."


A croire que les tests officiels décrivent personnellement John Goetelen! Abusif. Une attestation faite en accordant une foi totale dans les propos du patient! Plus aucune précaution professionnelle. Cela montre bien la puissance de la plaignante. Plus grave: cette psy travaille pour la LAVI (Loi sur l’aide aux victimes d’infractions), qui positionne en victime la première personne qui vient se plaindre, sans égard pour les procédures ou la présomption d’innocence.


Ces deux praticiens ajoutent, pour charger l'auteur du livre, qui est la vraie victime dans cette affaire:


  1. La plaignante "...s'exprime par un trouble de la personnalité borderline...". "Elle a développé un trouble de la personnalité borderline..."


  2. "Tout soignant professionnel peut très vite saisir cette situation...". "...le trouble de la personnalité qui en résulte est d'emblée évident pour toute personne en situation de relation thérapeutique avec (la plaignante)...".


Ainsi un médecin, qui n'est pas psychiatre, fait un diagnostique psychiatrique sans avoir consulté son éventuel dossier médical passé (qui ne sera d’ailleurs jamais produit, même pas pendant le procès), sur des symptômes de dépression (qui peuvent être relié à beaucoup d'autres pathologies). De plus, selon eux, n'importe quelle personne en relation thérapeutique (un kiné, une pédicure, etc) pourrait déceler un tel trouble, sans être psychiatre, et alors même que la pathologie borderline est parmi les plus difficiles à déceler de l'aveu même des psychiatres!


La juge d’instruction n'a pas été capable de déceler d'emblée des attestations aussi manifestement


abusives.

Des médecins dérapent